dumas-architectures Lyon -
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  • Lieu : Nantes
  • Année : 2014 
  • Equipe de conception : Elodie Mas, Julie Freychet et Pierre Dumas
  • Mission : Concours d'idée

RENFORCER LE DÉJÀ LÀ

Le territoire la vallée de l’Erdre est d’ores et déjà traversé par des chemins dédiés à la mobilité douce sur l’axe Nord-Sud.

Les 13 km qui séparent le pont de la Jonelière du pont de Sucé montrent l’intérêt du projet. Comme le montre l’exemple du pont de la Jonelière

qui offre une connexion au parc des expositions, aux circuits de grandes randonnées et de la Vélodyssée, les rares traversées entre les deux rives représentent des enjeux importants tant au niveau des parcours que des équipements et des infrastructures mis en relation.

Le réseau Nord-Sud a besoin d’être confortés par une trame douce Est- Ouest afin de permettre le maillage des promenades existantes qui font des rives de l’Erdre un territoire amène.

LA BASSE POTERIE

Nous avons choisi de développer un projet de traversée sur le site la Basse Poterie pour les raisons suivantes :

  • Pour la diversité et qualité des séquences paysagères à proximité de cette traversée.
  • Pour le contexte topographique qui permet de traverser la canopée côté Chapelle sur Erdre, et de prendre appui sur le massif rocheux sur la rive Nantaise.
  • Pour le relief qui permet de respecter les critères du Service de Navigation
  • de l’Erdre en offrant à la passerelle un tirant d’air de plus de 10 m.
  • Pour la proximité avec le campus de la Chantrerie et les entreprises de la zone active.
  •  Pour la possibilité de créer un parking relais côté Chapelle-sur-Erdre sans nuire à la tranquillité des riverains.

CONNECTER
Réduire les distances entre deux territoires aux typologies d’usage hétérogènes et complémentaires.

RÉVÉLER
révéler des séquences paysagères existantes, en offrant de nouveaux rapports aux rivages, de nouveaux rapports à l’eau par un ouvrage d’art qui permettra un déplacement vertical du tablier vers l’eau.

CONFORTER
Cette action viendra dans la continuité des actions menées sur le site, comme l’élargissement des sentiers des berges. La lecture du territoire nous invite également à renforcer la perméabilité des chemins existants et à militer pour la récupération des berges privatisées afin de générer une réelle continuité des sentiers des berges.

«ÉCHOS» trace une ligne tendue au dessus de l’eau qui offre des moments d’arrêts, des séquences.
À la mise en relation horizontale des territoires, s’ajoute une dynamique verticale.
La passerelle émerge de l’eau sur une forêt qui l’extrait autant qu’elle la lie à la rivière.

PAYSAGE ET SEQUENCES

Chacune d’entre elles se définit et se dessine selon les caractéristiques paysagères spécifiques du lieu d’où elle émerge.

Leur rôle est à la fois structurel : porter la passerelle.
Sémantique : dialoguer et interroger avec le paysage.

Fonctionnel : proposer des traversées, proposer des lieux d’arrêt, proposer un nouveau rapport à l’Erdre.

La passerelle s’appréhende à différents niveaux de lecture, elle propose des choix. L’usager qui l’emprunte entre physiquement, sensoriellement en relation avec elle. Celui qui est sur l’eau, la voit apparaître, l’approche, franchit son seuil, s’y arrête. Celui qui marche sur les rivages, l’intègre au paysage des landes.

L’ensemble semble se dématérialiser, glisser depuis la massivité et la verticalité de la roche vers la fluidité de l’eau et l’horizontalité de la rive.


Franchir une rivière, s’en extraire, pour mettre en relation deux rives opposées. Franchir une rivière et la contempler, s’en approcher.
tracer une ligne entre deux points, tracer une ligne dans l’espace.
Une ligne tendue au dessus d’une surface, une ligne suspendue, une continuité. Naissance, échos, émergence, un reflet.

Une ligne suspendue au dessus de l’eau qui conforte un paysage et des usages. Un geste transversal, des séquences, des rythmes et des nuances.

Conjuguer continuités, verticalités et temporalité.

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